Après les attentats qui avaient touché Charlie Hebdo, des policiers et des clients d’un Hyper Cacher, les gens avaient éprouvé le besoin de se rassembler, de se montrer solidaires. Cela avait donné une immense manifestation silencieuse et recueillie.
Après les attentats du 13 novembre, ce même besoin s’est fait sentir. Mais les rassemblements étant interdits pour des raisons de sécurité, la “communion” s’est manifestée autrement et c’est par milliers que des bougies, des fleurs, des petits mots ont été déposés aux endroits où les tueries ont eu lieu. Tous ces signes viennent signifier que les morts ne sont pas morts pour rien, que la peur n’aura raison ni des Parisiens ni des Français, qu’ils résisteront. C’est bien.
Mais personnellement je ne peux réprimer une immense colère devant ce gâchis qui aurait pu être évité si on avait écouté les mises en garde de ceux, qui comme les spécialistes cités dans l’article “ce qu’ils disent”, clament depuis longtemps la dangerosité de la radicalisation islamiste… On a préféré “ne pas voir, ne pas savoir”… C’est impardonnable!
Lison Benzaquen