Nous avons été très heureux des témoignages que des élèves et une de leurs professeurs nous ont adressé après nos deux séances du 23 janvier dernier au Musée de la Résistance nationale. Ces témoignages nous confortent dans notre activité !

« Je tenais à vous envoyer les ressentis de mes élèves qui ont énormément apprécié l’organisation de la transmission du film qui s’est tenue le mardi 24 Mars au matin et l’intervention de témoins qui nous a énormément touché. Il s’agissait d’un moment intense et d’un partage extrêmement enrichissant. »

Madame Fanny Cauchoix, professeur d’histoire-géographie

Réactions et impressions écrites par des élèves de la classe de 3ème 4 du Collège de Lattre de Tassigny , Le Perreux sur Marne

 « L’organisation de cette sortie a été très constructive. Nous avons pu grâce à votre association notamment découvrir, ou plutôt redécouvrir la seconde Guerre Mondiale à travers la vision d’enfants qui l’ont véritablement vécue. »

« Toute la classe et moi-même vous remercions de ce moment de culture et d’apprentissage. J’espère pouvoir revivre ces moments de partage et de transmission. Merci de cette découverte ».

« Cela était très intéressant de voir la guerre dans les yeux d’un enfant ».

« Merci beaucoup pour ce moment incroyable et très intéressant que vous nous avez partagé et offert ». 

« C’était intéressant de se mettre dans la peau de ces enfants pendant la seconde Guerre Mondiale »

« On a trouvé cela incroyable de rencontrer des gens qui ont vécu la guerre. Leurs témoignages ont pu nous éclairer sur la vie des enfants pendant la guerre. Nous remercions vivement votre association qui nous a permis de découvrir la guerre vue des enfants ». 

Réactions et impressions écrites par les élèves de 1^ère professionnelle Option « cuisine et salle », du lycée Montaleau à Sucy-en-Brie : 

• Ce que j’ai vu : 

Mercredi 24 janvier, avec ma classe nous nous sommes rendus au musée de la Résistance Nationale. Dans une première partie, nous avons regardé un documentaire sur les enfants pendant l’occupation. En deuxième partie, nous avons eu la chance d’écouter le témoignage de deux personnes juives qui n’étaient que des enfants à cette période. À la fin, nous avions la possibilité de leur poser des questions. (Koré)

On est allés au musée de la résistance qui a pu nous proposer le visionnage d’un film sur les enfants juifs pendant la période d’occupation, pour finir deux témoins juifs qui eux ont vécu cette période-là ont pu nous parler de ce passé. (Éva)

• Ce que j’ai appris :

J’ai appris plus précisément comment les juifs ont été persécutés lors de la seconde guerre mondiale grâce au documentaire et un témoignage de comment s’est passée cette guerre pour des personnes qui l’ont vraiment vécue : leurs sentiments sur ce qu’il est arrivé dans leur passé, comment ils ont survécu à cette guerre, leur état d’esprit après la guerre. (Enzo)

Le documentaire m’a montré une part de la communauté juive qui a été plus que touchée par ces évènements, mais sans vraiment qu’on l’explique aux enfants qui subissaient. Certains verront leurs parents être emportés par la gestapo et ne les reverront jamais, d’autres vont devoir vivre cachés sans vraiment comprendre pourquoi parce que comment une mère ou un père explique à son enfant qu’il va être pointé du doigt, moqué ou même tué parce qu’il est juif. (Koré)

Durant le documentaire j’ai pu voir principalement « des tonnes » (sic) d’enfants maltraités, surmenés dans des conditions terribles. Durant le documentaire, des interviews d’anciens enfants juifs qui ont raconté leur vie durant toute la guerre. lls ont partagé leur moment quand ils ont été séparés de leurs parents par la gestapo, comment on les a traités en tant qu’enfants juifs par exemple dans les écoles, le jugement des autres enfants envers eux, les conditions de vie ou encore les fuites pour échapper aux Allemands. Nous avons pu ressentir les émotions et nous mettre à leur place. (Léa) 

• Les questions que je me suis posées :

Pendant le film, je me suis demandé comment cela a pu arriver, comment une communauté peut mépriser une autre communauté parce ce qu’ils n’ont pas la même religion. Pendant le témoignage, je me suis dit que ces personnes devaient être très fortes mentalement, et encore plus quand ils viennent nous raconter leur histoire. Se livrer comme ça doit être difficile, ils se rappellent les souvenirs du passé, leur famille assassinée… (Koré)

Au début, avant d’aller au musée et de regarder le film, je n’étais pas vraiment enchantée car ce n’est pas le genre de sujet que j’aime aborder. Même au lycée, mais plus je découvre des choses sur cette histoire, et plus j’ai envie d’en connaître plus. Durant la séance j’ai pu voir de vraies histoires touchantes, affreuses. Cette fois-là, j’ai ressenti des émotions en regardant un documentaire, car il y avait quelque chose en plus qui faisait la différence par rapport au lycée. La dernière chose que je peux dire c’est qu’il ne faut jamais prendre les choses à la légère et qu’il faut se mettre à la place des autres. Personne n’a envie de vivre ce qu’ils ont vécu, et je ne le souhaite à personne. (Léa)

• Ce que j’ai ressenti :

J’ai ressenti de la tristesse pour ces enfants qui ont subi toute ces choses horribles pendant la guerre et du dégoût pour les personnes qui ont aimé faire ces choses horribles, qui adhèrent à ces choses, et de la joie pour les personnes qui y ont survécu comme les personne présentes pour répondre à nos questions après le documentaire. (Enzo)

J’ai ressenti de la peine, car pour moi c’est inacceptable de traiter des personnes comme ça. L’étoile sur la poitrine gauche comme si on était obligé de dire qui ont est, de quelle religion nous sommes. Que ce soit un noir, un blanc, un chrétien, un musulman, un juif, un hindouiste, on est tous les mêmes si on s’entraidait pour avoir la meilleure vie possible pour nous et les années à suivre. On ne traite pas des personnes comme ça, ce sont des humains. (Ne fais pas quelque chose que tu n’aimerais pas qu’on te fasse)… (Marley)

J’ai énormément été touchée, par un vieil homme qui nous racontait la fois où il a été séparé de son père par les policiers. Et quand il était allé lui rendre visite, les policiers lui avaient interdit de s’approcher. Mais il a continué à insister et il a enfin pu parler à son père. C’était pour moi le moment le plus dur de tout ce documentaire. Car au moment où son père lui dit : « maintenant c’est toi le chef de la famille, prends soin de ta sœur et de ta mère, mon fils. » ça a été la plus triste phrase que j’ai entendue. Au moment où les 2 témoins nous ont raconté leur histoire, j’ai trouvé que c’était un privilège de pouvoir écouter les personnes en vrai, face à face on va dire. (Léa)