Durée du film : 1h48
Projection au cinéma LE SAINT GERMAIN DES PRÉS, Salle Beauregard – 22, rue Guillaume Apollinaire – 75006 PARIS, Métro St-Germain des prés
Résumé: Lors d’un débat télévisé sur la guerre d’Algérie au début des années quatre-vingts, le professeur Paulet dénonce les méthodes du capitaine Caron, tué au combat en 1957.
La veuve du capitaine, Patricia décide d’intenter un procès en diffamation à Paulet. Elle est représentée par une amie, la jeune avocate Maître Valouin et par son oncle, bâtonnier. Le professeur Paulet est défendu par Maître Gillard.
Le procès passe au crible les dix-neuf jours de commandement de Caron, dont Paulet prétend qu’ils ont commencé par l’exécution d’un traître algérien. Les anciens de la compagnie se succèdent à la barre et l’on apprend que le capitaine n’est arrivé à la tête du bataillon que le lendemain de l’exécution, afin de rétablir l’ordre. Dix-huit jours et non dix-neuf jours, souligne l’avocate Valouin : Caron n’est donc pas responsable. L’attention se porte alors sur une opération menée par Caron lors de laquelle trois fellaghas ont été faits prisonniers et exécutés. Patricia et ses avocats démontrent que l’exécution est l’effet d’un malentendu. Ne s’avouant pas vaincu, le professeur Paulet met le capitaine en cause en dénonçant la disparition d’un villageois proche des fellaghas. Là non plus, la culpabilité de Caron n’est pas prouvée, et le professeur est finalement condamné pour diffamation. Patricia a sauvé « l’honneur d’un capitaine », mais les dernières images du film viennent nuancer tout cela.