Seule en scène, Mireille Perrier évoque Anna Politkovskaïa. Journaliste. Considérée comme sujet « non rééducable » par l’Etat-Major russe pour avoir relaté les crimes militaires et les mensonges officiels du Kremlin en Tchétchénie.
Pour l’actrice, «Il ne s’agit pas de vénérer la tombe de la journaliste morte, mais d’entretenir le feu de son combat vivant.»
A l’issu de chaque spectacle, d’une durée d’1h05, Mireille Perrier reçoit des invités pour évoquer le spectacle, la liberté d’expression, la liberté de la presse ou encore le théâtre engagé.:
29 avril : Daniel Conrod (journaliste français) et François Maillet (journaliste français)
30 avril : Sultan Iachourkaev (écrivain tchétchène)
4 mai : Armand Gatti (metteur en scène)
5 mai : Nicolas Kent (directeur de Tricycle Theatre à Londres)
6 mai : Lidia Ioussoupova (avocate tchétchène)
7 mai : Galiena Mussalieva (journaliste de Novaïa Gazeta)
8 mai : Arkady Babtchenko (ancien soldat, écrivain russe, journaliste de Novaïa Gazeta)
9 mai : Trois journalistes réfugiés à Paris et vivant à la Maison des journalistes
11 mai : Galia Ackerman (journaliste RFI), Natalie Nougayrède (journaliste française) et Andreï Nekrassov (cinéaste)