Même si cela paraît un peu “réchauffé”, il convient de revenir sur la résolution 199 EX/33 du Conseil exécutif de l’UNESCO qui, à l’initiative de plusieurs pays arabes et avec la voix de la France, a été adoptée mi-avril.
Cette résolution a pour objet, ni plus, ni moins, que d’effacer toute trace de judaïsme à Jérusalem.
Etrange résolution en vérité qui fait fi d’une histoire plu- sieurs fois millénaire attestée par les Grecs, les Romains et même les Evangiles. Sans parler du Coran lui-même qui affirme dans sa Sourate 5 verset 21 (et ce n’est pas la seule) “qu’Allah a assigné cette terre aux fils d’Israël jusqu’au Jour du Jugement Dernier”.
Il va de soi que cette résolution est politique car à chaque alinéa Israël est qualifié de “puissance occupante”. Mais ce qu’elle cherche avant tout, c’est d’effacer pure- ment et simplement toute existence juive dans ces lieux. De quelles manières ?
– En reprochant à Israël de faire des fouilles archéologiques dans la vieille ville, fouilles qui mettent en évidence la présence multi millénaire des juifs – ce qui n’est, bien sûr, pas du tout du goût des Arabes. - En effaçant l’existence du Temple sur le “Mont du Temple” qui est nommé “mosquée El-Aqsa” balayant ainsi d’un revers de main le fait que cet emplacement abritait les deux temples : le premier détruit par l’armée de Babylone, le second par les Romains.
L’UNESCO oblitère au passage l’histoire de Jésus qui venant prier au temple en a “chassé les marchands”. - En affublant du nom de “Place Al Buraq” (du nom du cheval de Mahomet) le lieu le plus saint du judaïsme, à savoir, l’espace situé devant le Mur Occidental où depuis 2000 ans, les juifs du monde entier viennent prier depuis la destruction du Second Temple.
Toute la résolution est du même tabac, entraînant dans son sillage la négation des fondements même du christianisme. L’UNESCO se fait sans vergogne la propagandiste des pays de l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) et rejoint ainsi le club très prisé par les islamistes radicaux, des négationnistes de tout poil, et cela avec la bénédiction de la France.
C’est à pleurer
Lison Benzaquen