Ce n’est un secret pour personne : le racisme et l’antisémitisme connaissent aujourd’hui, un essor particulier et meurtrier.
Après chaque acte ou attentat raciste et/ou antisémite tout le monde s’émeut et chacun y va de son indignation. Les pouvoirs publics, eux, multiplient les annonces et jurent leurs grands dieux que l’on va voir, ce que l’on va voir!!!
En réalité, rien ne change vraiment et comme le dit Jean-‐Christophe Attias, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études, dans la revue La Chronique” d’Amnesty International (N° de juin): “Ce qui est préoccupant aujourd’hui, c’est qu’on a l’impression que la lutte contre le racisme est prise en charge principalement par les communautés qui en sont les victimes : les musulmans se battent contre l’islamophobie, les juifs contre l’antisémitisme, etc.”
Or, c’est à la République de prendre en charge ces phénomènes et les régler! Comment? La République pourrait, entre autres et comme le suggère le philosophe Patrick Viveret, pour faire reculer la haine d’autrui, repenser “la fraternité” qu’il définit comme “une valeur républicaine, et une valeur religieuse, et une valeur ancienne, et une valeur moderne… et une valeur à réinventer dont il faut avoir collectivement l’audace”.
C’est une piste.
Qu’est-ce qu’on attend pour essayer
Lison Benzaquen