En créant MEMOIRE 2000 il y a maintenant vingt ans, nous avions chevillé au corps l’espoir :
– d’un monde meilleur ou l’autre compterait autant que soi,
– l’envie d’aller à la rencontre de la jeune génération, celle qui, à l’époque allait avoir vingt ans en l’an 2000,
– l’idée de renouveler le cadre et le style de la lutte contre le racisme en l’intégrant à la promotion des Droits de l’Homme hors de l’école par la démonstration de notre présence citoyenne et auprès de la jeunesse,
– la conviction que notre combat pour la fraternité était universel.
Nous ne cultivions pas d’illusions ni de fantasmes, nous répondions à une attente.
Nous avons accueilli des milliers d’élèves. Nous avons établi des rapports de confiance avec le Rectorat, les professeurs et les établissements scolaires. Nous avons invité les artistes, les réalisateurs, les chercheurs, les témoins…et nous avons tenu bon.
L’équipe que nous formions à l’origine s’est renouvelée et développée. Nous avons conservé la mémoire de nos séances, de nos visites et de nos voyages en en rendant compte dans le journal qui depuis bientôt dix-huit ans est paru chaque trimestre et sur le site où l’on peut retrouver la trace de nos idées et de notre engagement.
Nous avons passé le cap de l’année 2000 qui aurait dû voir aboutir notre projet de 1992 qui était d’inciter les élèves que nous fréquentions à prendre conscience de l’importance et de la place du respect d’autrui et des Droits de l’Homme dans notre société.