Journal d’octobre 2011: « Chansons pour la fille du boucher » de Peter Manseau

Éditions Christian Bourgois (cliquez sur le lien pour accéder au site de l’éditeur)

Chaque année de nouveaux romans sont offerts à la curiosités des lecteurs et les médias nous en informent.

J’ai cherché en vain la moindre critique ou information sur celui dont je voudrais vous entretenir, et pourtant quel livre!! Exténuant car dès les premières pages vous ne le quittez plus.

Il serait trop simple de vous parler uniquement de ce livre et de ses héros.

Il faut commencer par parler de l’auteur. Il est le fils d’un prêtre défroqué et d’une religieuse défroquée. Il a 37 ans et c’est son premier roman. Son livre est une histoire yiddish (car il le parle), une histoire des mots et de la mémoire.

Etonnant roman. Le yiddish, comme il le dit “langue oublié pour un peuple oublié”. Le héros dont il traduit les mémoires est le “plus grand poète yid-dish vivant d’Amérique”. Pour y parvenir, il nait à Kichinev en Ukraine, il y a 90 ans et passa au travers des progroms de la première guerre, de la révolution russe pour finir à New-York.

Suivez le, vous ne serez pas déçus. Il y a longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de cœur.

Daniel Rachline

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